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La Médiathèque de St-Martin-du-Var (Alpes Maritimes) avec humilité a participé à la célébration du Printemps des Poètes en organisant - pour la version 2011 - un concours de Poésie ouvert aux enfants.

Lorsqu'on fait partie d'un jury, qu'on soit simple amateur ou passionné averti, on se sent à la fois investi d'une mission enrichissante et étouffé par la responsabilité du choix
Et puis, l'évènement passe. Faut il pour autant oublier toutes ces voix enfantines qui ont fait battre notre cœur ?

La réponse est non, bien entendu !

C'est pourquoi, Prime Vers est né Ce site a pour ambition de servir de mémoire vivante, comme un herbier de feuilles uniques soigneusement préservées, un jardin merveilleux où nous vous invitons à baguenauder parmi les bouquets de mots, riches d'émotions et de parfums qui nous ont été offerts.

PRINTEMPS DES POETES 2011 : D'INFINIS PAYSAGES

Se reconnaître ainsi tributaire des infinis visages du monde, c'est sans doute, comme le voulait Hölderlin, habiter en poète sur la terre.


Jean-Pierre Siméon, directeur artistique

Pour plus d'informations, de textes à découvrir,

allez sur :

Printemps des Poètes 2011 Site Officiel


Remerciements

à Pascale, notre Médiatrice du Livre, aux professeurs des écoles et du collège,aux animateurs du Centre de Loisirs , aux bénévoles, à tous les participants de cette manifestation, à M le Maire et sa municipalité qui ont soutenu et encouragé les efforts de tous pour faire entendre les voix de la Poésie

La Terre de Théo BIZAZZI

A toi, la Terre
J’écris ces quelques vers
Pour te dire merci

Merci pour toute cette beauté
Que tu as mis devant nous

Merci pour tes océans si bleus
Merci pour les fleurs et les abeilles

Tu es notre joyau
Tu es ce qu’il y a de plus beau

Tu es la mère nourricière
Je veux te protéger
Pour que mes enfants
Puissent te contempler

Théo BIZAZZI  (3e)

D'infinis paysages de Chloé OLTHUIS

D’infinis paysages dévoilent leurs sublimes
Visages

Des clichés bleus et blancs
De montagnes de glace et d’argent

Des photos bleues et rouges
D’horizons que rien ne bouge

D’étendues couleur or
Où se cachent des trésors…

L’eau, la terre, le feu, le soleil
Tout ce qui vit et qui nous émerveille

Chloé OLTHUIS (3e)

J'observe les cieux ... de Jasmine VIDELLO

J’observe les cieux
D’un œil langoureux
Je contemple ce bleu
Parsemé de soleils

Je m’engouffre dans la galaxie
Et peu à peu me perds
Dans sa robe emprisonnant
Des débris de poussière

Puis je vole à travers l’éther
Au-delà de l’univers
Et navigue entre les astres
De ce tableau sans cadre

Qui s’étend à perte de vue
Loin derrière les montagnes
Femées par les étoiles
Loin, infiniment loin …

J’ouvre alors les yeux
Et vois la misère,
La pauvreté et la guerre
Entre deux gratte ciel
Cachant le soleil

J’observe les cieux
D’une œil langoureux
Je contemple ce bleu
Et peu à peu me perds
Dans cet immense univers

Jasmine VIDELLO (4e)

Où est passée la mer ? de Manon RIGO

Où sont elles ces vagues déchaînées
Que des dunes, j’admirais !
Où sont passés
Ces grands requins blancs aux dents aigues
Où sont ils ces embruns salés
Dont la marée haute nous inonde
Où sont passées toutes ces merveilles
Ces poissons couleur
Ces beaux oiseaux que j’admirais dans le ciel
Toutes ces belles choses étaient là
La veille
Mais moi,
Je ne vis plus rien
Jusqu’au lendemain

Manon RIGO (4e)

Blottie contre de Clémentine BECU


Blottie contre ma cheminée de pierres
Le regard fixé sur les nuages
J’attends impatiemment la neige
Pour la première fois de cet hiver
Elle viendra recouvrir ma colline préférée
Et les arbres seront tous habillés

A ma fenêtre chaque saison
J’observe ma vallée qui selon
Mon imagination me rappelle la mer
Qui fait remonter les troupeaux
Et quand il ne fait pas beau
Je dois rêver coupée de ma mère

Mais jamais je ne pourrais me séparer
De la beauté de ma vallée

Clémentine BECU (4e)

Cet été de Manon LAGARDE


Cet été
Je m’en irai voguer
Ecumer les sept mers
Tout comme mon père
Barbe Bleue
Naviguer sur les mers bleues
Depuis tout petit
Je suis amoureux
De ces mers bleues
Sur mon yacht  bleu
Comme mes yeux

Manon LAGARDE (4e)

Comme un monde de Léa VANLERBERGHE

Comme un monde inconnu
S’étendant à perte de vue
L’explore ce paysage bancal
Semblable à une spirale infernale

Parcourue de frissons interminables
Je découvre cet endroit féerique
Où règne, flore indéfinissable
Ainsi qu’une atmosphère magique

Tout à coup aspirée
Confondue et transfigurée
A travers cet infini paysage
Telle une tornade longue et sauvage

Je ne m’arrête plus
Le long de cette route décousue
Où nos gestes s’enliseront
Sur un océan sans horizon

Léa VANLERBERGHE (4e)